
在看完所有台灣媒體"動人"的未卜先知OOXX後
我對台灣媒體的認真盡責讓所有沒發生過的事都發生的本領更是佩服的五體投地
或許體育是小新聞
或許音樂文化一點也不重要
但是實事求是難道不是新聞的基本要求?
除了誇大的標題 不明不白的轉述
我們還剩下什麼?
席丹在今天傍晚接受Canal + 訪問,說明當天的情形
大意的摘要:
席丹說:這並不是當天應該出現的動作,讓成千上萬的小朋友們看到了,對小朋友和對所有教育小朋友的人,我在這裡道歉!
我並沒跟任何義大利的隊員有過節,不管是在賽前或是比賽中。
Materazzi也知道。當他開始扯我的隊服時,我叫他住手,跟他說如果他願意,我在賽後可以跟他換隊服。
他跟我說了很嚴重的話,比任何動作都嚴重!
他說了指向我最深處的話語,重複一次,兩次,三次!!
我那時其實應該直接揍他。
我並不後悔這個動作,因為如果我後悔了就表示他有權力說這些,但是他完全沒有權力。
Materazzi的說法則是:席丹超級驕傲的跟我說“如果你要我的隊服,比賽完我可以給你",於是我還他一句侮辱。
原文轉自" l'equipe " 12/07/2006
Zidane «s'excuse et ne regrette pas»
«Je dirai toujours à mes enfants de ne jamais se faire marcher sur les pieds et en même temps d'éviter ce genre de situation». C'est par des formules comme celles-ci, à la fois fières et conscientes, parfois alambiquées mais souvent nourries d'un esprit citoyen, que Zinédine Zidane a tenté de se sortir du périlleux exercice de «l'explication de tête». Interrogé sur Canal+ mercredi, le néo-retraité est revenu sur le coup porté à l'Italien Marco Materazzi et son exclusion comme fin de carrière.
«Ce n'est pas un geste à faire, je tiens à le dire haut et fort, a expliqué d'un côté Zinédine Zidane. Il a été vu par des millions d'enfants. Auprès d'eux, auprès des éducateurs, je m'en excuse». Comment en arriver là ? Le contexte n'est pas en cause : «je n'ai jamais eu de contentieux avec n'importe-qui (dans l'équipe d'Italie), avant le match, comme pendant le match». Materazzi compris. Tout commence quand le défenseur de l'Inter Milan tire le maillot du Français. «Je lui dis d''arrêter. Je lui dis que s'il veut, je lui échange après la fin du match.» Mardi, Marco Materazzi a donné sa version : «(Zidane) m'a parlé en raillant, il m'a regardé avec une super arrogance, de haut en bas en me disant : si vraiment tu veux mon maillot, je te le donnerai après. Je lui ai répondu avec une insulte, c'est vrai».
«Alors il dit des mots très durs, des mots plus durs que les gestes», relate Zidane. Le présentateur, Michel Denisot, accélère le rythme des questions, insiste. Les deux hommes se coupent mutuellement : «Vous parle-t-il de votre soeur, votre mère ?», demande Denisot. «Il parle de choses qui touchent au plus profond de moi. Des choses graves qu'il répèteune fois, deux fois, trois fois... J'aurais préféré prendre une droite dans la gueule.» Ces mots crus résument l'état d'esprit de Zidane : pas de pardon ! «Je ne peux pas regretter mon geste. Cela voudrait dire qu'il aurait eu raison de dire tout cela. Il n'avait surtout pas raison. On parle toujours de la réaction mais s'il n'y a pas de provocation, il n'y pas de réaction. Le coupable c'est celui qui provoqué.» Coupable ? responsable ? Les mots s'enmêlent, reste la volonté d'affirmer : «Ce n'est pas pardonnable, je m'en excuse.» «Et si cela devait se repasser, agiriez vous ainsi ?» «Je vous ai dit ce que je pensais...» X.C.